Contenu trousse à outils et secours

L'équipement de base et le matériel à emporter en sortie

Et c’est parti pour une petite checklist de l’équipement de base du vététiste et du matériel à emporter en sortie, en vous expliquant en deux mots pourquoi. Vous trouverez à la fin de l’article une petite sélection personnelle de quelques accessoires que j’utilise et recommande.

Si je roule en groupe (jeunes en club par exemple)

La liste suivante tient compte de la présence d’un moniteur (ou autre vététiste avec un bon sac à dos 🙂 ) qui possède le complément de matériel nécessaire pour le reste du groupe.

  • Un VTT en état de marche, vérifié avant chaque sortie (voir la page Vérifications et entretiens courants).
  • Des pédales qui ne glissent pas. Souvent le premier composant à faire évoluer. Lorsqu’on achète un vélo, si elles sont fournies, on se retrouve souvent avec des pédales en métal bas de gamme asymétriques ou pire encore, des pédales totalement en plastique qui vont rapidement se casser et glisser fortement (voir se transformer en savonnette quand il pleut). En pédale plates, il faut donc choisir des pédales symétriques (on ne doit pas avoir à réfléchir lorsque l’on replace son pied sur la pédale), avec picots en métal (la plate forme peut-être en composite, plus légère, moins couteuse mais aussi moins durable).
  • Des pneus adaptés. Généralement, les pneus avant de première monte sur de nombreux vélos enfants sont légers et peu cramponnés, rendant l’adhérence précaire en tout terrain.
  • Un casque homologué VTT à la bonne taille, qui ne bouge pas de gauche à droite ou d’avant en arrière. Un casque intégral si la pratique devient plus engagée.
  • Une paire de gants longs pour ne pas avoir à jouer avec la pince à épiler après une chute dans les graviers.
  • Des chaussures adaptées (renforts au niveau des orteils et pas de toile très fine, avec une semelle qui s’interface correctement avec les pédales).
  • Vêtements adaptés aux conditions météorologiques (coupe-vent dans le sac / imperméable si temps incertain), gants plus chaud, tour de cou voir bonnet qui passe sous le casque en hiver, …
  • Une paire de lunettes (ou un masque) parce que l’on a que deux yeux et à plus de 20km/h, une branche ou une ronce qui pend au milieu du chemin, ça peut faire “ouïe”.
  • Des genouillères, car lorsque l’on tombe, les genoux sont très souvent la partie du corps qui touche le sol en premier.
  • Selon la pratique : une dorsale légère ou un plastron. Évidemment, à porter en adéquation avec le reste des protections. Cela fait peu de sens de porter une dorsale sans genouillères, ou un casque intégral sans porter de dorsale par exemple.
  • Un sac à dos ou une banane assez grande, des sacoches de cadre… pour contenir son téléphone et le matériel suivant.
  • Une gourde ou une poche à eau avec suffisamment d’eau pour tenir la sortie. Compter 50cL par heure soit 1,5L pour une sortie de trois heures. Plus en cas de forte chaleur.
  • En-cas (barres de céréales, …).
  • Une ou deux chambres à air de bonne taille, même si l’on roule tubeless, pour réparer rapidement en cas de crevaison.
  • Des mèches si l’on roule en tubeless (en plus des chambres à air), pour tenter de réparer le pneu en cas de crevaisons.
  • Les clés nécessaires pour démonter les roues si elles n’ont pas d’attaches rapides
  • Un maillon rapide (ou “attache rapide”), qui coûte moins de 5€ et permet de réparer sa chaîne en cas de casse, ce qui arrive plusieurs fois par an en club. Le maillon rapide a une taille spécifique en fonction de la largeur de la chaîne (qui dépend du nombre de vitesses : 7/8/9, 10, 11 ou 12.
  • Une patte de dérailleur de rechange. Cette pièce fait office de fusible entre le cadre et le dérailleur et lorsqu’elle casse, c’est un coup à rentrer en trottinette !
  • Un sifflet : toujours pratique pour se signaler.
  • Pour les enfants : toujours pratique de laisser les coordonnées de la personne à contacter en cas de problème dans un zip par exemple.

Si je roule seul ou avec quelques potes

On peut s’arranger pour qu’une partie du matériel soit emporté par une seule personne (pompe par exemple). C’est aussi le complément idéal pour les jeunes en club pour qu’ils puissent avoir le matériel nécessaire pour être autonomes, qu’il pourront utiliser en cas de besoin. 
  • Une pompe.
  • Une deuxième chambre à air au minimum, même en tubeless (rien n’empêche de crevant à l’avant et à l’arrière…).
  • Un kit de rustines : quand on a utilisé ses deux chambres à air, on ne pourra compter plus que sur ça pour rentrer…
  • Des démonte-pneus si l’on arrive pas à enlever son pneu sans.
  • Un multi-outils avec un dérive chaîne qui permettra d’enlever les maillons cassés avant de placer notre attache rapide.
  • Un câble de dérailleur de rechange.
  • Des colliers rilsan, pratiques dans beaucoup de situations
  • Une petite trousse de secours.

Voici une liste des éléments qui se retrouvent dans mon sac :

  • une pompe haute pression pour régler les suspensions,
  • un manomètre pour la pression des pneumatiques,
  • une toute petite pince multiprise,
  • un couteau suisse ou une pince multifonctions.

Ma sélection

Parmi le matériel listé, voici une petite sélections d’articles que j’utilise et recommande, avec les liens pour les retrouver sur Alltricks :

Topeak Mini PT 30
Topeak Mini PT 30

Mon multi-outil préféré : complet, compact et qualitatif.
Lire mon test ici.
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Mèches Sahmurai
Mèches Tubeless Sahmuraï

Pour recharger en mèches Tubeless lorsque l'on a l'outil. 3.5€, et pour ce prix on en a 10 qui peuvent être recoupées en deux.
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Genouilleres G Form Pro X3
Genouillères G-Form Pro-X3

Un peu trop light pour du costaud, de l'engagé, elles sont en revanche super light et se laissent oublier : parfaites pour du all-mountain ou une utilisation en club (hors enduro).
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